jeudi 29 septembre 2011

La fabuleuse histoire de nos "tinetounes"

C'est bientôt "La grande tétée" !

Pour fêter ça voici la fascinante (oui carrément) histoire de mon allaitement.

Le premier bébé allaité que j'ai, c'était mon neveu et j'avais 18 ans. J'ai trouver ça très étrange. Pourquoi se faire chier à allaiter son bébé alors qu'on pouvais donner un biberon. Puis ça me semblais vaguement incestueux et un peu dégoutant. Mais bon, ça ne regardais que ma sœur, et je n'ai rien dis.

Quand quelques années plus tard j'ai commencer à vouloir un bébé à moi, j'avais déjà mis un pied dans le monde du maternage par la porte de l'éducation non violente. J'ai beaucoup lu, et petit à petit je me suis dis que ça ne devais pas être si mal l'allaitement, en tout cas que ça devais être bon pour le bébé et pratique pour la maman. Je me souviens être tombée sur une image d'allaitement long qui m'avais beaucoup choquée dans le livre "Elever son enfant...Autrement" de Catherine Dumonteil Kremer, si vous avez ce livre chez vous il s'agit de la très belle photo d'une maman allaitant sa petite fille (2/3 ans ?) dans l'herbe. Le jour où j'ai rencontrer une maman qui allaité sa "grande" fille de deux ans je vous dis pas le choc !
Et à force de lire et de discuter, j'ai décider que j'allaiterais le bébé que je n'avais pas encore même s'il étais fort probable que pour moi ça allais être une sacrée épreuve, parce que les viols ça laisse des traces et que ma poitrine était totalement tabou. Bref, l'allaitement ça me foutait la trouille grave mais j'avais envie d'essayer finalement même si je ne comprenais pas tout cet engouement autour de l'allaitement. Jamais je n'aurais cru à ce moment à quel point c'était plus que de la nourriture.


Après 9 mois de tentatives, j'ai enfin été enceinte. J'ai annoncer à tout le monde que j'allais allaité, et allaité longtemps, pour ne pas reculer. J'ai beaucoup lu, je me suis blindée aux commentaires idiots / agressifs (faudrait que je revienne là dessus un de ces jours tiens) et j'ai attendu.

Lorsque mon fils est né, je me souviens avoir eu un léger moment de panique. Il était là depuis quelques minutes, j'avais envie de le rassurer et de le nourrir mais le geste de le mettre à mon sein m'a sembler tout à fait anti-naturel ... pendant environ 2 secondes. Une fois qu'il à commencer à téter tout à changer. J'ai eu un début d'allaitement très difficile, après avoir repris du poids correctement la première semaine mon bébé à eu de la fièvre et perdu un peu, puis son poids à stagner pendant plusieurs semaines. En plus mes mamelons plats était difficile à attraper pour lui. Moi j'avais des crevasses hallucinantes, je n'avais plus de peau et je pissais le sang à chaque tétée. Pendant trois mois ça été atroce, ma sage femme me poussais à tirer mon lait pour le lui donner en plus des tétées, mais moi je sentait que du lait j'en avais et que si je commencer à entrer dans le cercles tirages - biberons mon allaitement tournerais vite court. On commencer à me parler de lait maternisé. J'ai alors craquer pour des bouts de seins en silicones qui atténuer un peu la douleur. 



Puis j'ai trouver une médecin spécialisé en allaitement qui à trouvé ce qui merder : une mauvaise position. J'avais eu beau lire tout ce qui me tomber sous la main sur l'allaitement, j'avais été incapable de voir que ma position était mauvaise (et avec le recul je peux vous dire qu'elle étais incroyablement mauvaise !). Une fois la position changée, et après un petit traitement contre la douleur mon bébé est devenu fort joufflu, et mes seins indolores. Et la magie à vraiment pris, les tétées sont devenues un moment incroyablement chouette. J'ai allaité 6 mois avec les bouts de seins, et j'en avais marre, j'avais l'impression de ne pas vraiment allaité mon bébé. En plus on me répéter sans arrêt qu'à un moment j'allais avoir moins de lait à cause de ça, j'ai tenter de les supprimés à plusieurs reprises sans succès. 

Puis un jour, la veille de notre déménagement, il a accepter de faire sans et n'a plus jamais eu besoin de ça. L'allaitement c'est une expérience qui m'a changée, ce corps à corps qui me semblais intolérable est devenu moment de calme et d’apaisement. Rien de vaut ces regards échangés, les caresses de sa petite main sur ma joue et ces blagues de tétées (si si ils font des blagues de tétées je vous jure !)



Il auras deux ans dans quelques mois, et on est pas prêt d'arrêter. Je suis contente d'avoir pu surmonter ces difficultés pour lui, pour nous. Et vivre cette expérience au quotidien est une magnifique victoire.

dimanche 25 septembre 2011

Montessori et nous

Nous avons enfin commencé les activités Montessori à la maison ! Et c'est vraiment exaltant !

Montessori et moi c'est une histoire d'amour qui dure depuis un certain temps. J'ai été en école classique, en école privée (très) catholique même. Le genre d'école où on se lève pour l'appel, où on se fait joyeusement humilié devant la classe quotidiennement voir un peu violenté physiquement. Le genre d'école avec un taux de réussite au BAC de l'ordre de 99% ... parce que tous les élèves qui ne sont pas "excellent" sont expédier en filière pro ou sont invité à passer l'examen en candidat libre pour ne pas plomber les statistiques de l'école. École qui se vante d’accueillir les élèves EIP (coucou !) et de participer à leur épanouissement (je suis morte de rire). Bref, le genre d'école où on préfère avoir mal au ventre que d'y aller.



Bref, comme j'avais des difficultés variées sur lesquels je n'ai pas envie de m'étendre, un prof à conseiller à ma mère de me faire rencontrer une pédagogue Montessorienne. Pour être franche, je ne me souviens pas vraiment de ce que nous avons travailler ensemble (des perles ? un peu d'écriture ?) mais je me souviens très bien de l'impression que me laissé ces rencontres : quelqu'un croyais en moi ! Et je progressais, je me sentais capable. Puis prise dans mes nombreux problèmes familiaux et scolaires j'ai oublier.



J'ai redécouvert cette méthode il y a quelques années, un peu par hasard, et tout de suite j'ai signer ! Plus je découvre et j'apprends plus j'adhère, tout et si bien conçu et réfléchis. L'ambiance calme, l'indépendance d'apprentissage, l'auto-correction, la confiance, le respect ... c'est ça que je veux pour mon enfant.

 J'ai donc proposé à mon enfant quelques activités, comme les versés et balayer le sol. Et ça lui plais ! Chaque proposition de travail est accueilli par un "d'accord !" enthousiaste et l'activité est réalisée avec soin, explorée, parfois un peu détournée aussi. On commence à peine mais je peux vous dire que c'est loin d'être fini. Reste à trouver notre rythme, à moi de repérer les périodes sensibles et de proposé les bons matériels au bon moment.


Et vivement demain qu'on continue !

vendredi 16 septembre 2011

Photographies enfantines

Chez nous on aimes beaucoup les photos (il faut dire que c'est un peu mon job). Du coup on à offert au Petit Pirate un appareil photo numérique, afin qu'il puisse prendre son monde en photo lui aussi.

J'ai chercher pas mal, et j'ai trouver un chouette modèle d'occasion à 10€ !

Si vous voulez voir à quoi ça ressemble c'est ici : http://lesyeuxdupetitpirate.blogspot.com/

Je l'aide encore un peu (à ne pas mettre les doigts sur l'objectif par exemple) mais il se débrouille très bien, je ne recadre rien ensuite et ne photoshop pas non plus.

Moi j'adore ! et vous ?

dimanche 11 septembre 2011

Que des bêtises !

Il y a bien trop longtemps que je n'ai pas eu le temps de venir écrire ici. Mais j'ai une histoire à vous raconter.

Je connais une dame assez âgée, très années 50. Elle à sacrifié ses rêves de devenir chanteuse pour se marier après la guerre, et fonder une famille. Une enfance difficile avec une mère peu aimante aussi. Elle a eu un petit garçon qui est malheureusement décédé à cause d'un médecin trop zélé. Elle a ensuite eu une fille, puis un petit garçon.

Ce petit garçon, elle en parle toujours avec un ton amer : il ne faisait QUE DES BÊTISES !

Un jour, il à utilisé son beau couteau tout neuf pour percer des petits trous au fond de l’arrosoir, si bien qu'une fois rempli dans la cuisine, celui-ci c'est totalement vidé dans l'appartement avant d'arriver dans le jardin.
Une autre fois, il à découpé et remonté autrement des voitures de collections très couteuses pour en faire des modèles personnalisés.
Elle raconte aussi souvent cette fois, où elle l'a forcé à partir en vélo sous la pluie parce qu'elle ne voulait pas prendre la voiture. Il habitait en haut d'une immense pente. Les freins ont lâché et le petit à atterri dans une vigne où il s'est fait très mal, et surtout il a eu vraiment très peur. Elle, ça l'a fait beaucoup rire, elle en rit encore.

Le petit garçon est maintenant adulte, lorsqu'il entend ces histoires il ne rit pas. Sa mâchoire se serre, et son regard devient différent. Lui il se souvient des années passées en internat, et de ses parents si froids.

Ce petit garçon c'est mon papa. Et il y a quelques semaines j'ai pris mon courage à deux mains pour lui dire ce que je voyais dans ces récits. Un petit garçon ingénieux, adroit, bricoleur et plein d'imagination. Et je le pense vraiment. Si mon fils me faisait le coup de l'arrosoir je serais morte de rire et sacrément fière qu'il est su utiliser son couteau sans se blesser. Pour les voitures, je lui donnerais la possibilité de réaliser ces créations sans rien abimé. Et j'ai l'impression que ça l'a touché mon père de m'entendre dire ça. En tout cas, je suis heureuse d'avoir pu le lui dire.